La destination France a tenu bon sur la première marche du podium, renouant avec de belles performances depuis la fin 2016, ce qui lui permet de maintenir de fortes ambitions.
2016 a été chahutée pour la destination France, subissant toujours l’onde de choc des attentats, cumulée à des intempéries et autres mouvements sociaux qui l’ont aussi pénalisée. L’an passé, la France a perdu deux millions de touristes, donnant ainsi un coup de frein à six années consécutives de hausse. Pas de quoi toutefois la faire tomber de son piedéstal. Avec ses 83 millions de visiteurs, la première destination mondiale a de l’avance : les Etats-Unis, n°2, comptabilisent 75,7 millions de touristes, dans un mouchoir de poche avec l’Espagne et ses 75,6 millions de visiteurs étrangers.
« Le reflux semble enrayé »
Dans un contexte morose, l’optimisme a finalement fait son retour, et la destination a enregistré non seulement une nette reprise, mais de très belles performances à partir du dernier trimestre 2016. Confirmant les conclusions des différentes études menées sur la fin de l’année, la DGE note sur le quatrième trimestre 2016 que « le reflux semble enrayé avec un nombre de touristes (14,3 millions) équivalent à celui de 2015 et 2014 ».
Un fort rebond également constaté sur le premier trimestre 2017 : Atout France a ainsi observé un bond de 32% des demandes de visas touristiques et une progression des nuitées hôtelières internationales en Ile-de-France (+12,6%). De quoi inciter le nouveau patron du Tourisme, Jean-Yves Le Drian, à maintenir l’objectif des 100 millions de visiteurs étrangers à l’horizon 2020, rappelé lors de sa visite à Giverny. D’après les premières prévisions, la France pourrait atteindre les 89 millions de touristes dès 2017, soit une hausse de 6% par rapport à 2016
d’après l’Echo Touristique de septembre 2017